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Les décideurs et les régulateurs « ne peuvent pas être des super-hommes et des super-femmes » dit l’analyste africain des politiques relatives à la technologie de l’information et de la communication (TIC), le professeur F.F. Tusubira. Ils doivent plutôt créer un environnement où les entrepreneurs « avisés » peuvent apporter une valeur aux consommateurs.
Malgré les nombreux points d’accord sur la façon de comprendre les grands enjeux auxquels font face les activistes qui veulent débloquer le potentiel des TIC de façon plus vigoureuse pour les pauvres, les échanges entre experts soulèvent souvent des questions directes mais fascinantes du genre : cet esprit d’entreprise et cette énergie ont-ils besoin d’être enseignés ou peuvent-ils s’apprendre par eux-mêmes? Est-ce condescendant d’intervenir de l’extérieur? Pour ce qui est des TIC, qui sont les gens de l’extérieur? Et les remèdes au fossé numérique ne tiennent-ils pas compte de débats semblables tenus il y a des dizaines d’années dans d’autres secteurs?
Certaines de ces questions sont soulevées dans un document de discussion du conseiller en TIC pour le développement basé au Royaume-Uni, David Souter, intitulé Accès équitable : Des gens, des réseaux et des capacités. Le document de D. Souter fait partie d’une série de quatre sur les aspects de l’accès équitable aux infrastructures des TIC commandée par l’Association pour le progrès des communications (APC).
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