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Les deux communautés étudiées démontrent la très grande nécessité de l’accès internet, en particulier dans les pays où WiMAX et des bandes sans fil semblables ne sont pas disponibles, remettant en question les affirmations actuelles selon lesquelles les besoins en TIC en milieu rural sont satisfaits par le mobile.
L’étude comprend cinq grandes sections. Dans la préface, l’auteur commence par décrire les TIC durables, qu’il fait suivre d’une section de justification dans laquelle il questionne la nécessité du sans fil. Dans la section de méthodologie, il explique la collecte des données et la façon dont les deux études de cas ont été choisies. Les deux études de cas sont ensuite présentées. Chacune est divisée en quatre sections : Contexte, observations, analyse financière et conclusion. L’auteur ajoute ensuite ses remarques finales et les appendices.
La première étude de cas, la Family Alliance for Development and Cooperation, est une initiative d’un technicien autodidacte, Joseph Sekiku, qui a créé un télécentre chez lui grâce à de petites subventions. En raison du prix exorbitant de la composition commutée et de la lenteur de la connexion, Sekiku est passé au sans fil et a commencé à construire un réseau. Malgré les difficultés financières, le centre est toujours opérationnel grâce à la collaboration et au dévouement de la communauté. Devant faire preuve de beaucoup d’ingéniosité, Sekiku a énormément appris et est maintenant un leader et un expert en technologies informatique dans la communauté. Howard tire certaines conclusions fondées sur l’expérience de Sekiku qui peuvent servir à de nouveaux télécentres. Avec l’histoire de Sekiku, Howard montre comment on peut construire et faire durer un télécentre à propriétaire unique et à faible coût dans les régions rurales.
À quelques 200 km de là, dans la région plus importante mais largement sous-développée de Mwanza, le télécentre Sengerema est l’aboutissement de plusieurs initiatives lancées depuis quatre ans. Il offre de nombreux services pour ses innombrables clients y compris un cybercafé, une salle de conférence, un laboratoire de cyberformation etc., qui produit des revenus. Mais les revenus ne couvrent pas toutes ses dépenses d’entretien et il dépend de subventions et d’autres sources d’aide financière. Le télécentre est un bon exemple d’initiative de TIC rurale en Tanzanie car il sert de modèle communautaire et est un symbole d’espoir pour les jeunes de la communauté. Sans être financièrement autonome, il reste viable grâce à la participation de toutes ses parties prenantes.
Photo par Ian Howard