Par APC Éditeur APCNouvelles
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Les restrictions à l’accès à l’internet – Communément appelés «Coupures d’Internet» – dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun sont maintenant à leur 14ème jour. Les restrictions imposées par le gouvernement du Cameroun, qui sont en vigueur depuis le 17 janvier 2017, visent spécifiquement les régions anglophones, suite aux manifestations contre la marginalisation des droits culturels et linguistiques des Camerounais anglophones par le gouvernement. APC note ces coupures avec une grave préoccupation.
Reconnaissant que les droits de l’homme hors ligne doivent nécessairement s’appliquer en ligne, APC craint qu’en plus de limiter indûment les droits d’information et d’expression des segments de la société camerounaise, ainsi que leur droit d’association et de rassemblement pacifique, les coupures d’internet menacent aussi les droits économiques, sociaux, culturels et linguistiques des camerounais anglophones, et expose involontairement tous ceux qui en sont victimes au risque de nuire. Nous notons en outre comment l’Internet et d’autres coupures de communications ont, dans le passé, précédé des violations flagrantes des droits de l’homme – qui doivent être évitées à tout prix par le gouvernement camerounais.
- Lire notre déclaration sur l’arrêt de l’internet au Cameroun ici .
- Suivre les réactions internationales sur ces coupures d’internet à travers les hashtags #KeepItOn et #BringBackOurInternet
- Pour plus d’informations sur cette déclaration, notre travail en Afrique ou l’initiative sur la Déclaration Africaine des droits et libertés de Internet , veuillez contacter:
Sekoetlane Phamodi
Coordonnateur des politiques de l’Afrique, APC
sekoetlane@apc.org